L’atteinte de l’objectif de devenir rentier nécessite un choix rationnel quant aux véhicules d’investissement à privilégier. Voici quelques pistes de placement pour devenir rentier.
Comment devenir rentier ?
Investir directement dans l’immobilier locatif
L’immobilier est une valeur sûre s’il est bien sélectionné. En effet, l’investissement locatif offre un potentiel de rendement très élevé par rapport aux autres classes d’actif. En mettant en location une maison, un appartement ou un local professionnel, le propriétaire est certain de pouvoir percevoir un revenu régulier sur le long terme. En plus, dans les grandes métropoles françaises et les villes provinciales, la demande locative n’arrête pas de progresser, de quoi tabler sur un cash-flow accru.
Mais le plus souvent, afin d’assurer une excellente rentabilisation du bien acquis, encore faut-il bien établir un plan d’investissement ainsi qu’une stratégie de sélection d’actifs bien prudente. Le choix doit de ce fait se faire en toute objectivité, car seul un bon rapport qualité-prix représente un garant de la profitabilité de l’investissement. Ici, l’idée est de déterminer au préalable les besoins de son futur locataire sans oublier de faire correspondre ces détails aux caractéristiques du bien.
L’estimation à l’avance des charges opérationnelles liées à l’acquisition et à la détention du bien immobilier s’avère également être une étape cruciale dans la réussite d’un tel placement. Cela contribue indéniablement à la réalisation de l’ambition de devenir rentier. Pour y arriver, il suffit d’effectuer une bonne prospection en faisant appel à un professionnel capable d’établir un devis clair et précis.
À ce propos d’ailleurs, le succès d’un investissement locatif dépend aussi de la capacité du propriétaire à exploiter les dispositifs de défiscalisation. Par exemple, la loi Denormandie offre une réduction fiscale pouvant aller jusqu’à 21 % du prix d’acquisition. Pour pouvoir en profiter, l’investisseur devrait donc opter pour un bien neuf ou rénové situé dans une zone géographique éligible et se préparer à louer son immeuble pendant 12 ans.
Investir dans les SCPI
Depuis leur création en France vers les années 80, les SCPI ou sociétés civiles de placement immobilier affichent d’excellentes performances. Elles offrent surtout l’avantage d’être accessibles aux investisseurs à petit budget désireux de devenir rentiers.
En effet, leur ticket d’entrée varie de quelques centaines à quelques milliers d’euros seulement, ce qui représente une aubaine pour les primo-accédants dans le domaine de l’immobilier locatif. Pour rappel, ces sociétés ont pour mission d’éviter aux investisseurs les contraintes liées à la gestion immobilière (travaux d’entretien, recouvrement des loyers. . .), tout en leur offrant la possibilité de percevoir des revenus stables.
En fait, la principale activité des SCPI est d’acquérir et de louer des biens immobiliers pour le compte de leurs associés. Grâce aux collectes de fonds effectuées, elles sont à même de partager des dividendes. Oui, les Français l’ont bien compris, la pierre-papier (SCPI) est un placement à privilégier dans ce contexte économique et social incertain.
Ce n’est donc pas étonnant si les SCPI sont considérées comme l’un des actifs de premier choix pour permettre à une personne de devenir rentier. En plus, elles aident à établir une stratégie de diversification patrimoniale optimale en ce sens qu’elles investissent dans divers domaines très prometteurs tels que la location de logements, d’immeubles de bureau, de centres commerciaux …bref, des biens immobiliers affichant une demande locative pérenne grâce à leurs baux à la fois de longue durée et fermes.
Cet aspect donne également un reflet de sécurité financière au placement, car le dynamisme du secteur immobilier français, voire européen n’est plus à démontrer malgré quelques disparités régionales. Enfin, au même titre que ceux générés par la location de biens immobiliers physiques, les revenus fonciers issus des SCPI bénéficient de réductions fiscales. C’est par exemple le cas des SCPI Pinel et des SCPI Malraux.
Souscrire des contrats d’assurance-vie
L’assurance-vie permet d’effectuer un placement financier sécurisé et/ou à risque maîtrisé. En fait, elle consiste à donner à son souscripteur l’occasion d’épargner pendant sa période d’activité pour qu’à l’échéance du contrat, il puisse vivre une retraite paisible. Il peut bien évidemment transmettre le fonds capitalisé à un ou plusieurs bénéficiaires préalablement désignés.
Une assurance-vie comporte généralement deux compartiments, dont le fonds en euros et les unités de compte. Le premier compartiment est sans risque, car il garantit le capital. Seul bémol : sa rémunération est assez faible. Quant au second compartiment, c’est l’un des meilleurs supports pour investir dans des actifs assez risqués, mais très lucratifs comme les actions, les obligations vertes, les fonds alternatifs et les produits structurés.
La procédure de souscription relative à un contrat d’assurance-vie est à la fois flexible et accessible aux petites bourses. Justement, ce produit peut être alimenté par un versement unique par tranche ou de manière ponctuelle ; de quoi permettre à un épargnant de bien équilibrer sa situation budgétaire pour devenir rentier. Son autre avantage ? Le capital et les intérêts sont disponibles à tout moment, ce qui fait qu’il y est possible de procéder à un ou des rachats partiels ou programmés pour faire face aux imprévus.
Au cas où il souhaite acquérir un bien immobilier à crédit et tabler sur une rente supplémentaire, le titulaire du contrat assurance-vie peut également donner son fonds en nantissement à titre de garantie. Enfin, au-delà de la 8e année de détention, les contrats d’assurance-vie bénéficient d’avantages fiscaux très intéressants sans oublier l’exonération de l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) et des droits de succession.
Investir dans l’écologie
Les Européens et surtout les Français sont parmi les plus soucieux de l’avenir de la planète Terre. C’est une évidence, car la Révolution industrielle est née en Europe et chaque habitant du Vieux continent a une part de responsabilité dans la sauvegarde de l’environnement. Dans ce cadre d’ailleurs, il est tout à fait possible de concilier acte éco-citoyen et placement financier.
Cela dit, l’investissement dans les secteurs éthiques comme les Groupements fonciers forestiers (GFF) et les fonds dédiés à la conservation des ressources en eau s’avère être une excellente solution d’investissement pour devenir rentier. Et pour cause, en plus de pouvoir léguer un patrimoine écologique considérable à la génération future, le rendement sur le long terme de ce placement solidaire est très attractif.
Dans le cas d’un investissement en forêt par exemple, le niveau de rentabilité croît avec la surface achetée. Quant aux rentes, elles peuvent être perçues après une dizaine d’années, c’est-à-dire qu’il s’agit d’un investissement demandant de la patience. C’est beaucoup plus approprié pour les épargnants désireux de se constituer un surplus de revenus dès leur âge de retraite.
En ce qui concerne la souscription aux parts collectives, elle peut se faire auprès des GFF et des sociétés d’épargne forestière (SEF) Mais attention, ce type de placement peut représenter un risque si jamais un incendie survient.
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