Décidément le gouvernement fait entendre sa voix concernant son ambition d’atteindre un taux de 5% de chômage d’ici 2027. De ce fait, les différentes mesures plus strictes les unes que les autres ne cessent de tomber. Pour se remettre dans le contexte, après les crises des années précédentes plusieurs firmes ont dû licencier. Plusieurs personnes se sont retrouvées au chômage à cause de ces circonstances. C’est pour cette raison que le taux de chômage s’est stabilisé et non diminué.
Par conséquent, l’Etat accélère la mise en place des différents dispositifs pour contrer le chômage, parfois au prix de certaines allocations qui sont supprimées, comme l’ASS.
La suppression de l’ASS
Le Premier Ministre fraîchement nommé, Gabriel Attal a fait entendre à l’Assemblée nationale la position du gouvernement par rapport aux allocations de solidarité spécifique (ASS). Il entend la suppression pure et nette de cette aide qui vise à aider les personnes aux chômages ayant épuisé leurs ressources allocataires. En effet, l’État ne souhaite plus prolonger cette subvention mais souhaite surtout l’intégrer au RSA. La date exacte de l’application de cette nouvelle loi n’a pas encore été annoncée par l’État.
Cette disposition aura un effet néfaste selon l’Union Nationale des Syndicats autonomes. En effet, cette institution affirme que l’enlèvement de l’ASS conduira à une régression du point de vue social. D’autre part, ils affirment que ce sont des attaques injustes envers ceux qui recherchent du travail en cette période difficile.
Conséquence de cette décision
La première conséquence néfaste de cette mesure impactera directement les personnes recherchant un nouvel emploi pour revenir dans le monde professionnel. En effet, nombreux sont ceux qui bénéficient pour le moment de cette aide à chaque mois en attendant de trouver un métier où exercer. De ce fait, si cette réforme venait à voir le jour, plusieurs ménages dans cette situation auraient des difficultés et auront du mal à subvenir à leurs charges mensuelles.
Pourtant, même une personne active à l’heure actuelle a du mal à boucler le mois à cause des hausses généralisées des prix installées en France depuis le début des crises. Cette situation pourrait accentuer la précarité et l’exclusion sociale, mettant en péril la cohésion sociale et exacerbant les inégalités déjà existantes dans la société.
Y a-t-il une solution alternative ?
Une approche plus souple et équitable doit impérativement guider la mise en œuvre de cette loi. Il est crucial de considérer les répercussions de cette réforme sur de nombreuses personnes à travers le territoire national. La réforme devrait s’orienter vers une réduction effective de la pauvreté, plutôt que de risquer d’aggraver la situation des plus vulnérables.
De plus, il est essentiel d’assurer un accompagnement adéquat des demandeurs d’emploi, leur permettant de retrouver le chemin du travail en toute dignité. Cela implique la mise en place de dispositifs de formation adaptés et de programmes de réinsertion professionnelle ciblés, qui répondent aux besoins spécifiques de chaque individu et favorisent une transition harmonieuse vers une nouvelle opportunité d’emploi.
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